La téléalarme est généralement destinée aux hommes et aux femmes vivant seul(e)s et susceptibles de faire un malaise ou une chute sans pouvoir se relever. On estime que 40% des plus de 65 ans chutent chaque année en France. Il faut savoir que la téléalarme est recommandée par tous les services gériatriques des Centres Hospitaliers Universitaires après l'hospitalisation d'une personne âgée.
Les conseils d’un professionnel de santé comme l'infirmière, le médecin traitant, le médecin hospitalier ou encore le pharmacien sont primordiaux et en général respectés par les familles. De plus, en tant que service à la personne, la téléalarme donne droit à un crédit d’impôts de 50% et peut même être prise en charge par les collectivités locales (service de mairies, conseil général…) via l'APA (Aide personnalisée à l'autonomie).
Le principe :
La téléalarme ou téléassistance repose justement sur un principe de sécurité permettant d'intervenir rapidement en cas d'incident. Les chargé(e)s d'assistance, maillon du traitement des situations d'urgence, sont très attentifs à la fiabilité de l'ensemble de la chaîne de services : du bouton d'appel (appelé également médaillon ou pendentif) à l'intervention au domicile de la personne âgée en passant par le centre d'assistance recevant les appels d'urgence. Avec ce premier filtre essentiel réalisé par le centre d'assistance qui contacte les aidants bénévoles, les appels à la téléalarme ne débouchent sur une intervention pour urgence vitale avec les secours locaux (SAMU, pompiers) que dans 5 à 10% des cas.
Demandes et inscriptions en Mairie via un formulaire à completer.